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assemblée nationale - Page 8

  • APRES LE VOTE DE LA REFORME DES RETRAITES, TROIS QUESTIONS A LA SENATEUR DE VANVES

    La lassitude était perceptible sur tous les bancs, vendredi dernier, tout au long des débats. Certains orateurs de l'opposition, hébétés de fatigue, peinaient parfois à trouver leurs mots. «Nous n'avons jamais perdu notre temps à entendre les uns et les autres s'exprimer», avait déclaré sur un ton apaisant le président du groupe UMP, Gérard Longuet, après 150 h de débat – sans compter 30 h de travaux pour la commission des affaires sociales,  prés de 1000 amendements examinés, dont quelques uns ont été rédigés et défendus par Isabelle Debré, dont plus du tiers des 131 amendements provenaient de l’opposition sénatoriale, permettant 18 évolutions majeures selon le ministre Eric Woerth. I.Debré est notamment à l’origine de l’extension aux militaires non officiers le bénéfice d’un départ à la retraite anticipé lorsqu’ils parents d’un enfant atteint d’une invalidité qui a été voté à l’unanimité.

     

    Isabelle Debré  au coeur du débat et des décisionnaires.  

     

    Vanves Au Quotidien - Jamais vous n’aviez participé à un tel débat au Sénat depuis votre élection en 2004 ?

    Isabelle Debré : « C’est un des débats les plus longs de la Véme République, ce qui prouve que l’enjeu était important. L’ambiance était assez chaude. Mais la majorité présidentielle a été très soudée , la gauche a fait de l’obstruction, sur le groupe CRC (socialistes). Mais c’est la démocratie. On ne peut pas dire qu’il y a eu un déni de démocratie, surtout après 140 H de débat,  bien au contraire. J’insiste sur le fait que le vote unique n’empêche pas la présentation de tous les amendements qui onty tous été présenté et examiné.

    VAQ - Quels ont été les temps forts de ses 15 jours de débat ?

    I.D. : « Ce débat a surtout été très long. Le rapporteur a fait preuve de calme, d’ine résistance physique hors norme car on ne peut pas le remplacer, ni le relayer. Les ministres sont restés calmes, sereins, faisant preuve, de pédagogie. Et mes colléguex de la mazjorité présidentielle ont dû apprendre à se taire parce que nous avions envie de ruer dans les brancards. Et c’est à l’honneur du sénat d’avoir des débats très longs, siégeant jour et nuit, pensant 140 à 150 h, avec des nuits jusqu’à 4H du matin et même le samedi. On ne peut pas parler de déni de démocratie

    VAQ - Qu’allez-vous faire aujourd’hui à la CMP ?

    I.D. : « Nous sommes 3 sénateurs de la MP, le rapporteur général, Alain Vassel, le rapporteur de la loi Dominique Leclerc et moi même en tant que Vice Présidente de la Commission des Affaires sociales qui alons apporter quelques modifications. Nous savons déjà sur quels points nous voudrions bouger que je ne peux pas vous les dévoiler encore. J’ai fait remonté quelques préoccupations à mon rapport. J’ai déjà eu l’occasion de participer à 2 ou 3 CMP dont la Modernisation et l’Epargne Salariale comme rapporteur qui est toujurs titulaire de la CMP. Mais une CMP de cette importabnce qui engage notre avenir est passionnant, car on est au coerur du débat et des décisionnaires.  

  • REUNION PUBLIQUE A VANVES : LE MAIRE FACE AUX DEGRADATIONS ET AUX RUMEURS

    Cette seconde réunion publique de quartier qui se déroule à 19H à l’école Larmeroux concerne les Hauts de Vanves avec le Clos Montholon. Elle intervient à un moment où des riverains ( ?) ont fait circuler une pétition sur Internet pour se plaindre de dégradations faîtes à leurs véhicules. Le maire leur a déjà répondu la semaine dernière dans son blog et devrait de nouveau aborder ce sujet ce soir. Enfin, cette réunion sera l’occasion d’aborder d’autres thèmes : l’arrivée de la fibre optique avec le THD (Très Haut Débit), le budget communal 2010, et surtout un point d’étape  PLU en cours de révision. Il intervient à un moment où à l’assemblée nationale lors du débat sur le Grenelle de l’Environnement, les députés ont protégé le droit des maires sur leur territoire : Un amendement déposé par 3 des 4 rapporteurs de ce projet de loi et soutenu par le gouvernement et les Verts visait à faire de l’élaboration des PLU une compétence intercommunale.

     

    PLU : VANVES L’A ECHAPPE BELLE

    Cet amendement, examiné dans la nuit de Mercredi à Jeudi dernier par l’Assemblée Nationale,  retirait aux maires un de leurs principaux pouvoirs en les accusant implicitement d’être trop irresponsable pour l’exercer. Ses défenseurs expliquaient que le PLU intercommunal est le plus sûr moyen de répondre aux enjeux du Grenelle de l’environnement (Lutte contre l’étalement urbain, développement des transports en commun etc…) : « Aujourd’hui chaque commune fixe ses réserves foncières et ses règles en ignorant ce qui se passe chez le voisin, ce qui aboutit à une surconsommation d’espace » expliquait l’un des rapporteurs, Michel Piron. « Ce que nous proposons ici, ce n’est pas de déposséder les maires d’un pouvoir que nombre d’entre eux n’ont déjà plus en termes de moyens mais de leur permettre de partager la réflexion sur un territoire plus large, dans le cadre du PLU intercommunal »  en prévoyant un consensus plus large que la simple majorité et « la possibilité pour les maires de faire valoir des éléments de leur carte communale dans le cadre du PLU intercommunal »…« Une commune qui ne maîtrise pas ses sols, ne maîtrise ni son destin, ni sa physionomie » répliquait un opposant, François Grosdidier pour qui cette décision risquait de transformer tous les 36 000 maires l’hexagone en « maire d’arrondissement »… « Cela aboutirait à l’élaboration d’une véritable usine à gaz : on aura des PLU intercommunaux et des sous-PLU intercommunaux ! » constatait il en précisant que l’AMF était contre. « Le PLU est un travail de dentellière, effectué parcelle par parcelle, où chaque commune définit la hauteur maximale des bâtiments, leur couleur, leur densité, la proportion de végétal par rapport au minéral. Comment faire ce travail dans des intercommunalités comptant plus de cent communes, ou simplement – je pense à un cas situé dans mon département – une quarantaine, mais dont la population totale est de 230 000 habitants ? C’est absolument impossible, car nous devons prendre en compte des enjeux liés à l’histoire, à l’architecture. Une commune qui ne maîtrise pas ses sols ne maîtrise ni son destin, ni sa physionomie. Je le répète, si les problèmes posés sont réels, la réponse est totalement inappropriée ». Il est intéressant de savoir que les Verts étaient bien sûr pour ce PLU intercommunal qui déssaisit les conseillers municipaux de leurs pouvoirs.  

     

    RETOUR SUR LA DERNIERE REUNION DE QUARTIER

    En dehors du PLU, deux autres sujets ont été abordés lors de la réunion de quartier à la Mairie pour le Centre Ancien, le 3 mai dernier : Le budget 2010 de la commune qui mérite une présentation plus dynamique et imagée. Le développement de la fibre optique qui permettra à l’ensemble des vanvéens d’accéder au THD (Très Haut Débit). « L’intérêt pour Vanves est de voir ce réseau se déployer le plus rapidement dans la ville » a expliqué David Mahé, conseiller municipal chargé de ce dossier en donnant quelques informations sur ce déploiement : La tête de station ou le nœud optique à partir duquel ce réseau se développera se trouve dans l’îlot Cabourg (derrière le pavillon de l’ex-commissariat) et devrait être aménager durant cette année 2010. Il  permettra un déploiement du réseau entre 2011 et 2014 en 4 tranches  sur prés de 14 400 prises. « Nous serons ainsi l’une des premières villes à être équipée » a insisté Bernard Gauducheau. Guy Janvier, conseiller général PS a fait entendre un autre son de cloche tout en se félicitant de cette initiative : « C’est quand même une opération du département qui versera une subvention publique 57 M€ à une entreprise privée (Numéricâble). Elle aurait très bien pu se faire sans verser une telle somme à une société privée ! » - « Mais dans ce cas, on n’aurait pas pu desservir tout le monde. Sans subvention publique, le réseau fibre optique n’aura pas pu se déployer dans des sites non rentables » a répondu David Mahé soutenu par Bernard Gauducheau qui a insisté sur « l’accessibilité à tous », s’étonnant que « l’on soit contre une telle subvention qui permettra justement cette accessibilité ».  

    Après les trois exposés, le dialogue s’est vraiment installé entre le maire et l’assistance, Bernard Gauducheau donnant des informations sur le quartier pour susciter les questions.  

    Le nombre de chantiers : « C’est délibéré de jumeler Cabourg-Marcheron-Bleuzen. Un autre chantier devrait démarrer avec le réaménagement de la rue A.Fratacci avec site propre pour le bus 126 ) ainsi que la première phase du réaménagement de Sadi Carnot ».

    L’éclairage : Une vanvéenne s’est plainte de l’éclairage de la rue A.Frattaci : « Il est nul. Il éclaire les arbres ! » - « Il sera remplacé à l’occasion du réaménagement de cette rue et des nouvelles plantations ».

    Le nouveau mobilier urbain : « Nous l’avons changé car nous étions arrivé au bout du marché. Il y a eu un appel d’offres auquel n’a pas répondu Decaux pensant que personne ne se présenterait. Et le nouveau concessionnaire l’a emporté. Cela ne coûte rien à la ville car il se finance grâce à la publicité » a-t-il expliqué reconnaissant qu’il manquait pour les arrêts de bus, la poubelle et l’info sur le temps d’attente.

    Population : Lucile Schmid, conseillére municipale PS  a demandé si la population du quartier du centre ancien bouge alors « que la question de son réaménagement se posera de plus en plus dans les années à venir ? » -  « C’est la population la plus stable de Vanves, car les familles restent le plus longtemps possible, comme vers la rue de Châtillon et le Clos Montholon. Le  Plateau connaît un plus grand turn over ».

    Zone piétonne : Un jeune et nouveau vanvéen a posé la question d’une zone piétonne en donnant l’exemple de Rueil où quelques rues sont rendues aux piétons le week-end. « Dans notre démarche, nous tendons à cela, car nous avons adopté des scénarios qui nous permettent de le faire. Et on commencera à le faire de manière momentanée. Et on espére récupérer ainsi un peu plus de dynamisme commercial et économique. D’ailleurs les commerçants commencent à prendre conscience que les rues leur sont plus favorables. Ce qui n’était pas le cas voilà quelques années » a expliqué le Maire.